Agnes Obel avait pris son temps pour donner un successeur à “Philharmonics”. Loin de surfer sur la vague de son succès, elle avait minutieusement peaufiné sa ligne créatrice pour revenir avec un disque où beauté et rigueur artistiques allaient de pair. Trois ans après « Aventine », il en va de même pour « Citizen Of Glass ». Malgré son succès phénoménal et un nombre impressionnant de disques vendu, elle semble vivre dans une bulle, loin du tumulte de l’industrie musicale, dans un univers fait de recherche, en quête d’excellence et de renouveau.