Deux ans après le succès de 'Tramp' c'était sûr : Sharon van Etten allait casser la baraque. Encensée par le public et la critique, la Folkeuse de Brooklyn, entourée de ses amis de The National, Wye Oak, Beirut, The Walkmen et j'en passe, avait mis tout la sphère Indé dans sa poche avec un disque particulièrement envoûtant qui savait être à la fois délicat et sans concessions.
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SHARON VAN ETTEN – Le Café de la Danse, Paris – mercredi 26 mai 2014
GOLDEN KANINE – We Were Wrong, Right? (2013)
Il y a deux ans, Golden Kanine nous avait beaucoup étonnés, en sortant un premier album qui d’une part ne laissait aucunement deviner leurs origines suédoises, et qui constituait d’autre part une très belle réussite. A tel point qu’on n’avait pas eu le temps de parler de son successeur tout aussi inspiré, ‘Scissors & Happiness’, sorti seulement quelques mois plus tard en France, car leur premier opus était arrivé chez nous avec un peu de retard.
GIRLS NAMES – The New Life (2013)
Ils arrivent 30 ans après la cavalerie, mais leur musique reflète bien tous les maux d’une époque : l’ère industrielle déclinante, les tensions politiques de leur ville natale (Belfast), le chômage, bref, le cadre idéal pour permettre à ce jeune quartet de nous présenter un album qui nous renvoie directement à la trilogie de The Cure Seventeen Seconds / Faith / Pornography.
WIDOWSPEAK – Almanac (2013)
Widowspeak est un duo américain originaire de Brooklyn formé par Molly Hamilton et Robert Earl Thomas. Vraiment tout ce qu'il y a de plus "américain", dans ses racines, son imagerie, sa musique, son univers. Après avoir sorti un premier album éponyme en 2011, le groupe qui a connu jusqu'à quatre membre s'est retrouvé réduit de moitié suite au départ de leur bassiste, mais surtout de Michael Stasiak, l'un de ses membres fondateurs.
EXITMUSIC – Espace B – Paris, dimanche 4 novembre 2012
EXITMUSIC – Passage (2012)
C'est l'une des belle découvertes de cette fin de printemps dont le nom déjà ne pouvait pas nous laisser indifférents : Exitmusic. Rendre hommage à Radiohead en choisissant de prendre pour nom l'une de leurs chansons, ce n'est pas rien, parce que forcément du monde vous attend alors au tournant et il ne vaut mieux pas se planter.
