Calme et volupté. Elle est belle la musique de Marissa Nadler. Tellement en fait qu’elle nous a plongé dans un ennui profond la première fois qu’on l’a vue en concert, au Festival les Femmes s’en Mêlent en 2007, alors qu’une bonne partie du public semblait s’extasier devant ses mélodies planantes. On était donc partis sur un mauvais pied, peut-être car la scène n’est pas la meilleure façon de découvrir sa musique trop intimiste pour se dévoiler à la première écoute.