Dire que The Dears se font rares en France est un euphémisme. Avec en moyenne un concert parisien tous les 5 ans, mieux vaut être là lorsqu'ils se produisent ici. Manque de chance pour nous, nous les avons ratés à chaque passage, mais ce grand manque est maintenant comblé depuis leur concert au Petit Bain le 22 février dernier. Et les canadiens nous ont offert un grand concert d'une qualité exceptionnelle, avec une énergie et une envie qui faisaient plaisir à voir et à entendre.
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THE DEARS – « To Hold and Have »
THE DEARS – Times Infinity Volume One (2017)
Certains d’entre vous nous diront que le nouvel album de The Dears que nous allons vous présenter n’en est pas un, et ils n’ont pas tort. S’il ne voit le jour qu’aujourd’hui en France, il est sorti en septembre 2015 au Canada ! Il a donc mis une éternité à traverser l’Atlantique, et le groupe s’en justifie d’ailleurs en raison de toutes les difficultés qu’il a rencontrées à faire sortir ce disque en Europe, avec un « Volume 2 » qui devrait arriver bien plus tôt qu’on ne le croit…
La playlist de février 2017
Voilà, l'année est bien lancée et nous voilà déjà submergés par le flot des nouveautés. Alors il est toujours difficile de vous offrir la playlist parfaite, mais cette dernière devrait vous offrir un bel aperçu des disques à ne pas manquer ce mois-ci, avec notamment les nouveaux albums de The Dears, d'Elbow celui de Klô
THE DEARS – Degeneration Street (2011)
On ne va pas vous mentir, pendant un bon moment on a cru que The Dears, c'était fini. La faute à un album, 'Missiles', sorti il y a trois ans, qui nous avait complètement déstabilisés. Il faut dire qu'à l'époque le groupe était en pleine crise. Fini le collectif, de la formation d'origine ne subsistait que le duo Murray A. Lightburn et sa femme Natalia Yanchak.
THE DEARS – Gang Of Losers (2006)
The Dears est un groupe que l’on suit et que l’on estime depuis un bon moment déjà, sans avoir pris la peine d’en parler jusqu’ici. Un oubli de taille vu la qualité de cette formation canadienne dont la renommée n’a atteint nos cotes françaises qu’assez tardivement (en 2004, avec le superbe ‘No Cities Left'). Ils avaient déjà placé la barre très haut avec cette œuvre d’un lyrisme étourdissant, enfantée en Amérique mais dont le cœur se trouvait au Royaume-Uni, tant l’influence des Smiths et en particulier du chant de Morrissey se faisait sentir.